Ampli audio

Soyons clair !
Construire soi-même sa chaine HiFi, par rapport à une promo au supermarché
du coin, ne présente aucun intérêt financier sauf si…
électronicien passionné, on est à la recherche de la perfection.
Dans ce cas, l’amplificateur, pièce centrale de la chaîne audio, se doit alors
d’être un ampli d’exception !

La première réalisation présentée est un ampli à semi-conducteurs ultra linéaire de classe A.
Inutile de courir après les watts, le seul critère ici est la pureté…

Sobriété, simplicité, voici la réalisation de notre ami Henri:
La plus grosse partie du boitier est occupé par… l’alimentation.
On distingue sur la façade à droite, 2 selfs de filtrage au dessus du transformateur.

Au centre, sous le cuivre, on devine 8 gros condos de filtrage.
L’ampli proprement dit est le petit circuit contre le radiateur du fond.
Le câblage est largement dimensionné.
cablage

Une fois le boitier refermé, on obtient un ampli de 2 x 10W
avec une distorsion… non mesurable.  On ferme les yeux et on écoute…
ampli

Toujours la même réalisation électronique mais avec le raffinement de David:
Ampli_David2

A l’arrière, toute la connectique à contacts dorés…
Ampli_David4

Transfo d’alimentation à noyau ferrite, câblage en fil argenté… le régal des yeux et des oreilles!
Ampli_David5

Voici maintenant une autre approche avec la remise au goût du jour de l’ampli à tubes.
Là encore, la puissance n’est pas de mise: 2 x 10W.
La réalisation de Damien ne fait appel à aucun semiconducteur.
2x10

Sur le magnifique boitier en aluminium brossé, se dressent fièrement toutes les lampes utilisées:
Sur le devant, enfermés dans leurs petites cages argentées:  les 2 drivers 6N1P
6n1p

De chaque coté, sous leurs cages dorées, les 2 tubes de puissance KT88
kt88

Au centre, épaulé par les 2 selfs de filtrage vertes, le redresseur 5U4G.
5u4g

A l’arrière du boitier, les transfos…
avec au milieu le transfo d’alim et de chaque coté les 2 transfos
de sortie qui doivent être de qualité irréprochable !
transfos

Jetons un coup d’œil sous le capot:
Surprise ! Aucun circuit imprimé !
Respect des traditions, le câblage est effectué à l’ancienne, en l’air…
cablage

L’alimentation qui est très soignée, commence par un gros filtre secteur.
filtre

La qualité passe aussi par un câblage propre et ordonné.
propre

Dans la pénombre, le rougeoiement des filaments.
Quand le plaisir des yeux rejoint celui des oreilles…
filaments

Cette dernière présentation est encore une réalisation de Damien,

une grande sœur de la précédente.
grande soeur

Sur le boitier alu de style très épuré, on retrouve au centre le tube
redresseur 5U4G et de chaque coté les 2 drivers 6SN7.
6sn7

Légèrement en retrait, les 2 étages de puissance sont représentés par des KT120.
kt120

Les ailes arrières du boitier sont occupées par les 2 transfos de sortie
et au centre transfo d’alim et sa self associée.
alim

Le tout pour un ampli de 20W, toujours en classe A, bien sûr !

Ah, la passion audiophile… Damien s’est remis à l’ouvrage avec ce dernier
ampli à montage SRPP (shunted regulated push pull)
Ce principe permet d’obtenir une large bande passante et d’éliminer la très
problématique contre réaction avec un taux de distorsion extrêmement faible.
distortion

La disposition est maintenant bien rodée:
Juste devant la self de filtrage, on retrouve au centre le tube redresseur 5U4G
flanqué de chaque coté des 2 drivers 6SN7.
Derrière, trônent les 2 étages de puissance (6 W) qui font appel ici aux 6L6.
6l6

Vous avez sans doute remarqué la présence des 2 interrupteurs de chaque coté du redresseur 5U4G…
Ils permettent d’établir (manuellement) la haute tension après un temps
de préchauffage des filaments ce qui ménage la durée de vie des tubes.
Bien sûr, on aurait pu utiliser un petit temporisateur automatique mais il aurait
fallu introduire quelques composants semi-conducteurs: IMPENSABLE !

A l’arrière de l’ampli se retrouve le gros transfo d’alim encadré par les
2 transfos de sortie. Les bornes de sortie sont prévues pour des enceintes 4 et 8 Ohms.
bornes

La récompense finale: un essai d’écoute sous le préau avec un CD de Pink Floyd.
Divin !
essais

Il lui manquait encore une réalisation dans sa collection, alors Damien a ressorti
son fer à souder… et s’est attaqué à un ampli à casque… à tubes, évidemment.
Le cahier des charges impose un appareil (relativement) compact et… portable.
Mais qui dit portable dit alimentation sur batterie.

Première étape: mettre au point un convertisseur adapté à la polarisation (HT) des tubes.
Ce convertisseur aurait pu être élaboré avec des tubes mais le manque de place imposa
le recours aux semi-conducteurs et cela n’impacte pas la qualité audio.
Ampli_Lampes_Casque1

Deuxième étape: compacter tout le montage dans un boitier aux dimensions modestes en
repensant toute l’implantation des composants.
De droite à gauche, on retrouve l’alimentation, les 2 transfos de sortie et le circuit imprimé.

Les transfos de sortie sont prévus pour le branchement de tous types de casque: 4, 8,16 et 32 Ohms.
Sur le coté extérieur, les 2 tubes 3Q4 (chauffage de 1,4V) ont été placés à l’abri dans une cage.
Ampli_Lampes_Casque3

Boitier refermé et raccordé, tout est prêt pour la dégustation
Ampli_Lampes_Casque6

On pensait que Damien avait fait le tour des réalisations audio à lampes…
mais il nous a encore étonné avec cette réalisation d’un ampli audio pour caisson de basses !
Le gros bouton de potentiomètre ajuste la fréquence de coupure du filtre (à semi-conducteurs).
Au dessus, on retrouve les 3 lampes utilisées:
Celle du milieu est une ECC83 faisant fonction de déphaseur/driver
De chaque coté, les 2 x EL34 supportent le push pull de 50 W .

Derrière les lampes, se trouve l’imposant transfo de sortie puis les condos de filtrage
et enfin le transfo d’alimentation, monté debout.

Dernier détail: le coût de revient de cette réalisation est nul….
Tout est récupéré: les composants, le boitier, jusque la plus petite des vis !
C’est cela aussi la force du Club Electronique.

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